▹ Le contexte

Bienvenue à Beacon Hills, une ville d'apparence tranquille mais qui cache en vérité de très nombreux secrets....

Il est nuit.
Tu es dans la forêt. Seul. Et tu cours, tu cours de toutes tes forces à en perdre haleine. Tu as peur, très peur, tes yeux sont humides et tu sais que si tu t'arrêtes tu ne survivras pas. Tu sais que tu es poursuivi  par quelque chose de monstrueux. Est-ce humain ? Non ce n'est pas possible. Est-ce animal ? Non plus. C'est encore pire. Tu cours encore dans tous les sens, tu ne sais pas où aller, tu voudrais sortir de cette forêt, tu voudrais rejoindre la ville. Mais tu ne peux pas, c'est encore trop loin. Tu regrettes d'être venu ici, d'avoir traîné pour pouvoir profiter de la forêt de Beacon Hills. Tu as peur de mourir, de ne pas revoir ta famille, tes amis, même tes ennemis et soudain tu t'arrêtes. La chose ne bouge plus, tu ne l'entends plus, seule ta respiration accélérée résonne dans tes oreilles. Tu te retournes, effrayé. Tu essayes de voir si elle n'est pas tout près. Tu transpires. Tu Cherche à contrôler ta respiration pour reprendre tes esprits. Peut-être as-tu halluciné ? Peut-être que tu te fais des idées ? Il faut que tu te reprennes, les monstres cela  n'existe pas. Tu te répètes la même phrase au moins trois fois de suite, puis tu serres les poings avant de regarder autour de toi une nouvelle fois : il n’y a rien.  Rien à part la douce forêt. Tu éclates de rire. Ce que tu peux être bête certaines fois ! Une bête ? Un monstre ? Et puis quoi encore ? On n'est pas dans une série télévisée non plus. Tu t'arrêtes de rire puis tu reprends ta route, plus doucement, plus calmement cette fois, pour sortir de cette maudite forêt puis tu entends un bruit. Le même bruit qui t'avait fait sursauter et courir comme un fou. Tu te demandes soudainement si tu n'as pas un réel problème ou si ce bruit est décidément bien réel. C'est une sorte de grognement et il s'intensifie de plus en plus. Ton cœur se remet à battre à toute allure puis quand le bruit commence à se faire vraiment désagréable tu te remets à courir. Telle une proie qui cherche à se défaire de son prédateur. Mais c'est trop tard. Beaucoup trop tard. Tu as trop attendu. Tu as trop sous-estimé la bête. Et à peine as-tu fais quelques mètres qu'elle sort de nulle part, en poussant un cri purement lupin. Tu hurles de toutes tes forces et tu te retrouves au sol, en train de gémir, dans ton propre sang tandis que le loup-garou se délecte tout bonnement de ta chair.

Le lendemain on retrouve le corps d'un homme presque vidé de son sang. Personne ne sait qui est l'auteur de cette terrible tragédie. Les gendarmes soupçonnent une attaque animale, même si on sait qu'il n'y a plus de loups à Beacon Hills depuis les années cinquante. En revanche, les autres : ceux qui savent, murmurent déjà en silence qu’ils sont de retours. Mais personne ne sait encore que ce ne sont pas les seules créatures à s'être invités en ville....